Elle est à qui la machine ?
Que retiendra t-on du couple chiaucescurac ? La réponse, je l’ai trouvé lors d’un reportage télévisuel sur l’élaboration du musée des arts primitifs. Jacques n’est pas seulement fasciné par l’obésité japonaise, il affectionne également les statuettes africaines, des figurines en bois toutes aussi émouvantes que celles que l’on trouve sur les étalages éphémères des vendeurs à la sauvette … mais en version hors de prix et hors contexte. 230 millions d’euros … c’est ce qu’aura coûté le musée du quai Branly. Au moins de quoi remplir les petits gobelets de Bernadette en pièce jaunes jusqu’en 5012. Ok, la culture à porté de main, c’est sans doute très pratique, mais il y avait quand même plus urgent Jacques ! Par exemple, cet hiver, à la place de construire un abri pour tes gris-gris, t’aurais probablement pu en construire quelques uns pour tes SDF ! Comment se fait-il qu’un pays aussi riche que le nôtre ne soit toujours pas foutu d’injecter le pognon là où il y en a réellement besoin ? Et puis après tout, les biftons, c’est quand même nous qui les fabriquons, alors si la France en manque et si on veut aider les pays en difficulté, pourquoi ne suffirait-il pas tout simplement d’en réimprimer une cargaison ? Tenez, voilà, cadeau ! Cette dernière interrogation peut certes paraître excessivement naïve, mais encore personne de mon entourage n’a pu me fournir une réponse complète, comme si l’argent avait toujours été là, qu’il existait, quelque part, un arbre à fric, ou une plante secrète, souterraine, voire une espèce d’entenoir spatial géré par des extraterrestres complices avec les différentes puissances mondiales …
